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Les
thermes et mosaïques________________________ Les
thermes font partie intégrante de la vie des Romains. Ils passent
en moyenne deux heures par jour à se relaxer, se faire masser,
traiter les affaires
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Les thermes de Massongex________________________ Les
thermes de Massongex sont directement inspirés d'un modèle
campanien (Pompéi) qu a été diffusé dans tout
l'Empire au début de notre ère. Les exemplaires les mieux
conservés sont les thermes de Stabies et du Forum à Pompéi,
ceux de Conimbriga au Portugal et, plus près de nous mais construits
plus tardivement (40 - 50 apr. J.-C.), les Thermenhaus de Kempten (Cambodunum)
en Allemagne. |
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Les
mosaïques à l'époque romaine__________________ A
Rome et dans l'empire, toute maison riche se devait être décorée
de mosaïques. D'après les archéologues le style de
mosaïques à travers divers pays avait de grandes similitudes
ce qui pourrait suggérer que des équipes itinérantes
venues d'Italie pour les exécuter. Chaque équipe était composée d'un maître mosaïste, de plusieurs artisans qui préparaient les supports, de tailleurs et parfois d'un dessinateur. La réalisation d'une mosaïque antique ne se limite pas à la pose des tesselles. Il faut auparavant préparer le support et pour cela, empiler différents matériaux : sur un terrain bien tassé, on commence par une dalle de grosse pierre (statumen), sur laquelle on dispose du mortier de chaux et des fragments de brique (rudus). Puis une couche de chaux et de terre cuite pillée (nucléus), et finalement un enduit sur lequel on déposera des tesselles. |
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La mosaïque un regard sur le monde romain__________ "La mosaïque, un art romain", a t-on pu dire. Un art, qui certes comme tant de manifestations culturelles du monde romain, plonge ses racines dans le monde hellénique, mais auquel Rome a su donner une originalité et un éclat sans égal. Un art de la couleur? pas toujours cependant. Ce n'est pas un mince paradoxe en effet que devoir fleurir dans l'Italie centrale, et particulièrement à Rome, ou dans ce faubourg de Rome qu'est son port d'Ostie, un art de la mosaïque en noir et blanc dans une grande originalité. Nous nous apercevons ainsi que deux tendances opposées inspirent la mosaïque romaine ou plus généralement italique. L'une héritée du monde hellénistique et que les romains ont pu emprunter aux IIIe-Ier siècle av. J.C. dans les lieux ou ils côtoyaient des Grecs, fait de la mosaïque une véritable "peinture en pierre". Par la petitesse parfois extrême de ses "cubes" des pierres, ou "tesselles", par l'emplois de nuances infinies de couleurs, elle s'efforce alors d'abolir pour l'oeil de l'observateurs les transitions entre les éléments qui la composent, et cette discontinuité qui est pourtant l'essence même de la techniques de la mosaïque. A l'opposé les Romains de Rome et de ses environs ont marqué leur prédilection pour une mosaïque en noir et blanc qui affectionne les transitions brusques, qui utilise des tesselles beaucoup plus grosses, qui tient la mosaïque pour ce qu'elle est fondamentalement: un art de la discontinuité. |
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